Qui êtes-vous?
Cette critique vient d'un ami de longue date à moi, qui souhaitait contribuer un petit quelque chose au site. Un grand merci à Yves, qui nous parle d'un jeu qu'il ne croyait pas aimer à prime abord.
Développeur :
Bethesda
Plates-formes :
PS3, XBOX360, Windows
Classé :
M pour Mauditement bon Mature
On peut passer en
revue les aspects techniques d'un jeu, les screenshots, les commentaires sur le
web et se dire « Bah! Moi, les jeux d'action/rpg violents, c'est pas ma
tasse de thé! » ou « Bethesda nous vend la même poutine que «Fallout»
mais version Donjons et Dragons. » ou « Moi, les jeux qui se suivent
comme Assassin's Creed, c'est contre mes valeurs. » Ou, mieux encore, on
peut simplement se taire, l'essayer et puis commenter s'il y a lieu.
Dans mon cas, j'ai
opté pour la dernière option... Cette fois-ci du moins.
Honnêtement, je
n'avais pas joué à Oblivion (le jeu précédent de la série Elder Scrolls). Est-ce
que ça a changé quelque-chose? Absolument pas! Puisque l'histoire de ce
chapitre est de loin assez complète et intrigante.
Après pas loin de
244 heures jouées et 62 niveaux d’expérience, il m'est difficile de vous faire
une description sans entrer dans des détails que seul un joueur assidu pourrait
apprécier, alors je vais rester en surface.
Un très bref résumé
de l'histoire : La quête principale demeure la même, tuer Alduin le vieux
dragon (« the big boss » comme on dit). Mais que dire des quêtes
secondaires dans lesquelles on peut devenir un compagnon, un mercenaire, ou un
voleur, tous accompagnés d'un générateur de quêtes? On ne voit pas le bout!
Arggggg! (et ce « Arggggg! » est important, car c'est là qu'on
réalise qu'il est trop tard et qu'on est rendu trop loin dans le jeu pour arrêter!)
Bien évidement,
c'est la racine du jeu. En démarrant une nouvelle partie, on doit évidement
choisir une ethnie, le corps, le sexe, la tête, le visage, les yeux, etc. Et
puis tout de suite après une courte introduction, on doit choisir un clan
auquel s’affilier. Au fil des aventures, on choisit son armure, ses armes, ses
sorts et ses points d'évolution. Ces petits choix ont de grandes conséquences;
on peut devenir un incroyable forgeur ou encore un brillant commerçant. Pourquoi
pas un tireur d'élite, un guerrier sans pitié, un magicien rigoureux, ou un
voleur furtif? Il ne faudrait pas écarter la possibilité d'être un chimiste qui
fait des potions ou encore d'enchanter ses armes. Dans le fond, pourquoi pas
tout çà en même temps? Tout cela est possible grâce à 3 types de combattant et
18 différents attributs à développer, qu’on peut améliorer lorsqu’on tue un
dragon, complète les quêtes et gagne des niveaux. On se fait amener dans un
univers fantastique composé de plusieurs villes et sous-lieux dans une carte
suffisamment énorme. Les quêtes surréelles sont parfois longues, mais hyper-divertissantes... Bref,
un jeu « single player » mais vraiment pas endormant si on regarde
l'autre jouer!
Si on a le goût de
clancher le jeu, je ne pourrais exactement vous dire en combien de temps on
peut faire le tour. Mais une chose est certaine : si vous avez l'intention
de savourer un jeu comme un bon vin et vous laisser entrer dans l'histoire, ce
jeu est pour vous.
Ah! J'oubliais
qu'on peut s'acheter une maison (qui peut être améliorée) et se marier... Ce
jeu n'est pas si unique si on prend chaque possibilité détachée, mais de
pouvoir les réunir dans un même jeu et les accorder à merveille pour que tout
ceci nous apparaisse logique… Wow!
Un jeu n'est jamais
parfait, et je dois admettre que le jeu quelques mois après sa sortie (le 11
novembre 2011), n'était pas vraiment à point au niveau des bogues graphiques et
même au niveau des items coincés dans les quêtes. Heureusement, quelques patchs
ont réglé la plupart des cas.
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