12 mars 2013

Critique: Skyrim

Qui êtes-vous?


Cette critique vient d'un ami de longue date à moi, qui souhaitait contribuer un petit quelque chose au site. Un grand merci à Yves, qui nous parle d'un jeu qu'il ne croyait pas aimer à prime abord.





Développeur : Bethesda
Plates-formes : PS3, XBOX360, Windows
Classé : M pour Mauditement bon Mature

On peut passer en revue les aspects techniques d'un jeu, les screenshots, les commentaires sur le web et se dire « Bah! Moi, les jeux d'action/rpg violents, c'est pas ma tasse de thé! » ou « Bethesda nous vend la même poutine que «Fallout» mais version Donjons et Dragons. » ou « Moi, les jeux qui se suivent comme Assassin's Creed, c'est contre mes valeurs. » Ou, mieux encore, on peut simplement se taire, l'essayer et puis commenter s'il y a lieu.

Dans mon cas, j'ai opté pour la dernière option... Cette fois-ci du moins.

Honnêtement, je n'avais pas joué à Oblivion (le jeu précédent de la série Elder Scrolls). Est-ce que ça a changé quelque-chose? Absolument pas! Puisque l'histoire de ce chapitre est de loin assez complète et intrigante.

Après pas loin de 244 heures jouées et 62 niveaux d’expérience, il m'est difficile de vous faire une description sans entrer dans des détails que seul un joueur assidu pourrait apprécier, alors je vais rester en surface.

Un très bref résumé de l'histoire : La quête principale demeure la même, tuer Alduin le vieux dragon (« the big boss » comme on dit). Mais que dire des quêtes secondaires dans lesquelles on peut devenir un compagnon, un mercenaire, ou un voleur, tous accompagnés d'un générateur de quêtes? On ne voit pas le bout! Arggggg! (et ce « Arggggg! » est important, car c'est là qu'on réalise qu'il est trop tard et qu'on est rendu trop loin dans le jeu pour arrêter!)


Je vais rendre grâce à Bethesda pour ce chef d’œuvre. Pourquoi? Pour rendre l'expérience de jeu unique, simplement pour les possibilités vraisemblablement infinies. Qui ne se souvient pas des « livres dont vous êtes le héros »? Et bien je n'aurais pas de doute en affirmant que Skyrim est un jeu dont VOUS êtes le héros.



Bien évidement, c'est la racine du jeu. En démarrant une nouvelle partie, on doit évidement choisir une ethnie, le corps, le sexe, la tête, le visage, les yeux, etc. Et puis tout de suite après une courte introduction, on doit choisir un clan auquel s’affilier. Au fil des aventures, on choisit son armure, ses armes, ses sorts et ses points d'évolution. Ces petits choix ont de grandes conséquences; on peut devenir un incroyable forgeur ou encore un brillant commerçant. Pourquoi pas un tireur d'élite, un guerrier sans pitié, un magicien rigoureux, ou un voleur furtif? Il ne faudrait pas écarter la possibilité d'être un chimiste qui fait des potions ou encore d'enchanter ses armes. Dans le fond, pourquoi pas tout çà en même temps? Tout cela est possible grâce à 3 types de combattant et 18 différents attributs à développer, qu’on peut améliorer lorsqu’on tue un dragon, complète les quêtes et gagne des niveaux. On se fait amener dans un univers fantastique composé de plusieurs villes et sous-lieux dans une carte suffisamment énorme. Les quêtes surréelles sont parfois longues, mais hyper-divertissantes... Bref, un jeu « single player » mais vraiment pas endormant si on regarde l'autre jouer!



Si on a le goût de clancher le jeu, je ne pourrais exactement vous dire en combien de temps on peut faire le tour. Mais une chose est certaine : si vous avez l'intention de savourer un jeu comme un bon vin et vous laisser entrer dans l'histoire, ce jeu est pour vous.

Ah! J'oubliais qu'on peut s'acheter une maison (qui peut être améliorée) et se marier... Ce jeu n'est pas si unique si on prend chaque possibilité détachée, mais de pouvoir les réunir dans un même jeu et les accorder à merveille pour que tout ceci nous apparaisse logique… Wow!

Un jeu n'est jamais parfait, et je dois admettre que le jeu quelques mois après sa sortie (le 11 novembre 2011), n'était pas vraiment à point au niveau des bogues graphiques et même au niveau des items coincés dans les quêtes. Heureusement, quelques patchs ont réglé la plupart des cas.

Alors voilà. Si comme moi vous n'aimiez pas les jeux à trop de suites, le montage de bonhomme compulsif du RPG, je terminerais en disant que ce jeu a étonnamment su me convertir et me convaincre qu’un jour il aura sa place parmi les grands classiques!

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