5 nov. 2010

Rétro-action: Goldeneye 007 (N64)

Cette image est gravée dans la mémoire de bien des gamers.

Goldeneye 007 est sorti sur Wii plus tôt cette semaine, mais ceci ne sera pas sa critique (ce sera probablement la semaine prochaine). Non. Je crois plutôt qu’avant de faire une étude complète sur le nouveau jeu, il faudrait se rappeler de sa source d’inspiration.
Le nom à lui seul fait touner les têtes et partir des discussions sur chaque minutieux aspect du jeu. Tout le monde connaît le classique paru sur N64 en 1997, et plusieurs ont de très bons souvenirs du jeu qui trouvait toujours le moyen de réunir au moins quatre personnes autour d’une télévision. C’était l’époque à laquelle Rareware était à son plus fort. Les Donkey Kong Country sur SNES étaient des hits instantanés, et Perfect Dark allait bientôt suivre. De ce temps, voir leur logo était pratiquement une garantie de qualité.


Inspiré du 17e film mettant en vedette le super-espion d’Ian Flemming, Goldeneye 007 (N64) est un incontournable qui a des fans tellement hardcores que ces derniers sont toujours à la recherche de menus détails et en train de le moderniser.
Pourtant, au point de vue technique, Goldeneye n’est pas bien spécial. C’est loin d’être le premier FPS, même sur console. La variété d’armes, bien qu’étendue, n’est pas si extraordinaire. Les missions étaient excellentes et avaient des objectifs intéressants, mais les jeux pour PC faisaient çà depuis on bout déjà. Je dis cela sans vouloir diminuer la qualité du jeu. Il faut quand même admettre que toutes ces choses étaient faites auparavant, souvent mieux.
Mais alors, pourquoi est-ce qu’on lui voue toujours un culte de nos jours?

Le multi-joueurs.

Même si les jeux de maintenant ont bien plus d’options et peuvent se jouer en ligne, on pourrait presque dire que c’est Goldeneye qui a jeté les bases du FPS multi-joueurs sur console.
Enfin, on pouvait jouer avec ses amis autour d’un seul écran, plutôt que d’avoir à traîner son PC ou occuper la ligne téléphonique. Il y avait une grande sélection de personnages, offrant même le choix de vilains classiques. Les options de jeu étaient tout aussi variées que les personnages; on pouvait choisir quel type d’armes avec lesquelles jouer, combien de temps le match durerait, le score limite pour déclarer le gagnant et j’en passe.
Mais en plus, on nous laissait jouer avec les triches qu’on avait débloquées en mode solo! DK Mode, munitions infinies, paintball… Vous vouliez jouer avec une lance-roquette dans chaque main? Il suffisait de débloquer l’option.
Quand on commence à jouer avec les possibilités, il y a presque autant de façons de jouer qu’on a d’imagination. C’est ce qui fait la marque des meilleurs jeux multi-joueurs : le nombre d’options. Le plus de liberté qu’on a, le plus on a le goût de jouer.

Pour les nostalgiques, il est encore facile de trouver le jeu et la console pour pas cher. Bien sûr, c’est pas mal moins facile de trouver une manette de N64 en assez bon état pour y jouer convenablement…

3 commentaires:

  1. La meilleure option: Instant Kill avec Slap Only...que de plaisir!!!

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  2. Ha que de souvenir de combat dans complex...

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  3. Haha, P-L! J'me souviens qu'on faisait çà assez souvent. Faire des feintes dans Goldeneye? Difficile, mais possible.

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